Dieu merci la vie, nouvel EP de Vyto

Franck Tourneret dans Musique Shooting Mar 12, 2021

Dieu merci la vie, ce sont bien les 4 mots qui se cachent derrière les 4 lettres en majuscules qui titrent le dernier EP de Vyto : DMLV. Quelques années après Vagabond et Imago, d’autres EP pour lesquels j’ai réalisé les covers et les photographies, Vyto me contacte pour travailler sur DMLV. Plus apaisé, plus posé, c’est un nouveau Vyto, enclin à célébrer la vie, qui m’embarque dans le projet que j’ai accepté avec engouement à l’écoute de quelques extraits des futurs sons.

DMLV, un album qui compte

DMLV c’est un EP qui marque un drift maîtrisé dans la carrière artistique de Vyto. On est loin d’un cri que personne n’entendrait. Au contraire, Vyto témoigne d’une renaissance musicale forte. Et c’est avec une fulgurance déconcertante qu’on se prend au jeu d’écouter en boucle les 7 titres. 2 featurings avec Célia et Ronin, et des univers sonores différents qui composent un alignement d’étoiles pour, je l’espère, une reconnaissance de la profession méritée. Je n’oublie pas ses fans à qui il dédie un titre. Un « Public » qui n’attend plus que la réouverture des concerts tellement le son et les paroles sont taillés pour le live.
Si des remerciements introduisent l’EP, il se conclut par un interlude au son très jazzy qui laisse présager une courte pause avant de retrouver un prochain album aussi abouti.

Une photographie sombre et lumineuse

Pour les besoins de sa bande-annonce, Vyto a réalisé sa vidéo dans le quartier de l’Athyrium à Onet-le-Château. Notre volonté était de garder cette cohérence pour réaliser les photographies de DMLV.
Nous avons réalisé le shooting un jour avant le couvre-feu de 18h. Le temps était gris. Cela tombait bien, je n’imaginais pas un Dieu Merci La Vie avec la présence d’un soleil. Le texte peut faire la démonstration d’une rédemption mais les maux restent forts. Et j’avais besoin d’amener Vyto dans une atmosphère sombre. Les seuls points de lumière que je voulais faire entrer, c’était à travers les émotions de son visage et à la présence de sources chaudes du milieu urbain dans lequel Vyto évoluait.
Il y a donc un storytelling chronologique aux photographies de DMLV.
Depuis quelques mois, depuis l’apparition de la COVID-19, j’assume pleinement une identité photographique plus libérée, moins uniforme, plus juste avec mes envies et mes références en matière de culture photographique et cinématographique. Un renouveau qui se marie bien avec DMLV.